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Ils ne changeront donc jamais !

Tribune parue dans le magazine Migennes, ma Ville de mai 2018.

Décrédibiliser l’adversaire politique en l’attaquant personnellement et en diffusant des fausses rumeurs sur son compte et son action sont des techniques politiques d’un autre temps et que l’on pensait disparues. Et pourtant, elles existent encore dans notre commune, où les derniers représentants du communisme les utilisent régulièrement. Dans leur lettre de février-mars 2018, les Ateliers Citoyens de la Gauche affublent carrément François BOUCHER, Maire de Migennes, du sobriquet « Petit Trump ». Que n’aurait pas dit le leader des Ateliers Citoyens de la Gauche si nous avions osé le surnommer le « Petit Staline » ou le « Petit Lénine » ?

Lors de la lecture de cette lettre, nous avons eu l’impression que tout était parfait dans le meilleur des mondes lors du précédent mandat municipal, entre 2008 et 2014. Les problèmes d’insécurité et d’incivilités ont déjà été oubliés. Ceux-là même qu’une partie de la gauche réunie autour du 1er Adjoint d’alors avait dénoncés en fin de mandat, l’amenant à faire cavalier seul au premier tour des élections municipales de 2014.

Autre spécialité des derniers représentant du communisme à Migennes : voter quasiment tous les projets portés par la municipalité (boutique éphémère, café tendance, hôtel-restaurant, achats de locaux commerciaux…) en portant un double discours. Lors des Conseils Municipaux, ils soutiennent avec raison ces projets, les jugeant nécessaires pour la revitalisation de notre Ville. A l’inverse, à l’extérieur, et notamment dans les lettres des Ateliers Citoyens de la Gauche, ils les jugent trop ambitieux et dispendieux.

La participation à toutes les luttes – avec une préférence pour celles qui ne relèvent pas de la compétence de la commune – est une de leurs caractéristiques. Grèves, manifestations, pétitions sont dans leur ADN. Leur objectif n’est pas d’améliorer par des solutions concrètes et réalistes la vie des parents victimes des fermetures de classes décidées par le Gouvernement ou des salariés faisant face à la fermeture d’enseignes commerciales décidées par de grands groupes internationaux. Ils souhaitent tout simplement surfer sur le malheur et les colères pour en retirer un profit politique et ainsi exister. Il serait intéressant de savoir combien de pétitions lancées par la gauche citoyenne ont abouti concrètement.

Nous appelons nos collègues du principal groupe d’opposition à faire preuve de retenue dans leurs propos et d’arrêt de tenir un double discours dans un souci de cohérence. Nous les invitons également à trouver des solutions concrètes aux problèmes des habitants ou des salariés en difficulté. Dénoncer, c’est bien, mais trouver des solutions concrètes est beaucoup plus difficile. Et, c’est ce que nous essayons de faire.