Collectivités territoriales : le blues de la rentrée ! La communication est une chose, la réalité une autre.

À Migennes, unis dans l'action

Collectivités territoriales : le blues de la rentrée ! La communication est une chose, la réalité une autre.

28 septembre 2017 Tribune magazine Migennes 0

Tribune parue dans le magazine Migennes, ma Ville d’octobre 2017.

Le 17 juillet dernier, à l’occasion de la conférence des territoires, le Président de la République a déclaré vouloir placer les relations entre les collectivités locales et l’exécutif sous le signe « de la confiance et du respect réciproque ».

Pourtant, trois jours plus tard, un décret a été publié afin de détailler les réductions d’enveloppes des différents ministères. La politique de la Ville est notamment concernée et se voit amputée de 11% de son budget : 46,5 millions d’euros sur un budget total initial de 411 millions d’euros. Cela se traduit très concrètement pour notre Ville, qui dispose d’un quartier prioritaire (Pompidou-Ravel), par une baisse de 5 000 euros de l’aide accordée par l’Etat au « Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité » (CLAS).

Quatre jours plus tard, une autre mauvaise nouvelle s’est ajoutée : un décret a été pris pour annoncer la décision du Gouvernement de supprimer 300 millions d’euros de dotations destinées aux collectivités locales. Initialement alloués aux investissements, ces crédits supprimés ne profiteront donc pas à l’économie locale, pénalisant ainsi les entreprises et l’emploi. N’oublions pas que les collectivités locales réalisent 70% de l’investissement public, qui lui-même représente un peu plus de 16% de l’investissement total en France.

Autre mauvaise nouvelle annoncée cette fois à la rentrée : la diminution du nombre de contrats aidés. Des contrats aidés qui sont utiles pour les personnes éloignées de l’emploi et pour les collectivités locales, même si nous savons qu’ils ne sont qu’une solution partielle et perfectible au chômage.

Comme l’explique l’Association des Maires de France : « Les conséquences d’une telle situation pourraient s’avérer désastreuses pour la gestion quotidienne des services publics ».

Après l’annonce de la suppression progressive de la taxe d’habitation pour 80% des Français et de la   poursuite de la baisse des dotations aux collectivités locales (moins 13 milliards d’euros sur la durée du quinquennat), nous demandons, à l’instar de nombreuses autres collectivités locales, que l’exécutif national respecte les élus locaux et se concerte avec eux avant toute décision impactant les décisions locales.

La communication est une chose, la réalité une autre !

 


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